La Texas Coalition Against the Death Penalty a publié son rapport sur la peine de mort dans l'État en 2007, 25 ans précisément après la première injection létale d’un condamné à mort américain.
La Texas Coalition to Abolish the Death Penalty (TCADP) a choisi le 25e anniversaire de ce tragique évènement pour publier son premier rapport annuel sur l’application de la peine capitale au Texas.
Le rapport a été présenté lors d’une conférence de presse au Capitole du Texas à Austin (voir la vidéo en anglais).
S’exprimant à cette occasion, le président de la TCADP, Rick Halperin, a déclaré : "Est-ce qu’empoisonner chimiquement des gens est la meilleure réponse que peuvent adresser cet État en particulier et la nation en général à certains criminels violents ?" ; ajoutant ensuite: "Nous savons que la réponse à cette question est “non”. Alors pourquoi le faisons-nous ?"
A cette occasion, la TCADP a souligné dans un communiqué de presse que, contrairement à la plupart des autres États qui modèrent leur application de la peine de mort, le Texas, qui totalise 62 % des exécutions des États-Unis en 2007, a poursuivi les exécutions à un rythme alarmant.
L’organisation a regretté que seule une décision de la Cour suprême américaine d’auditionner une affaire du Kentucky remettant en cause la constitutionnalité du protocole d’injection létale actuellement employé (Baze v. Rees) ait contraint l’État à suspendre son dispositif d’exécution.