Genève 2010 : le grand rendez-vous abolitionniste a ouvert ses portes

Congrès mondial

le 24 février 2010

La séance d’ouverture qui lance les travaux ce mercredi matin est à l’image de l’événement, destiné à fédérer les forces à l’œuvre des associations locales aux grandes organisations transnationales.Dans le cadre symbolique du Palais des Nations de Genève, siège des instances de l’ONU consacrées à la défense des droits de l’homme, les intervenants de tous horizons  se succèdent. Les représentants d’organisations internationales et de plusieurs gouvernements sont venus sceller leur alliance avec les ONG, représentées à la tribune par Ensemble contre la peine de mort et la Coalition mondiale contre la peine de mort.

Dès la fin de cette très officielle matinée d’ouverture, les congressistes se retroussent les manches. Un programme chargé de séances de travail les attend pour aborder tous les sujets brûlants concernant la peine de mort en 2010.
Mercredi après-midi, la séance plénière sur le rôle des organisations internationales dans la lutte abolitionniste se voit gratifiée d’une affluence record. Les participants se séparent ensuite pour travailler en petits groupes sur des questions telles que la discrimination dans l’administration de la peine de mort ou la préparation de stratégies contre la peine de mort.

Le Congrès mondial fait également la part belle aux témoignages des victimes du châtiment cruel, inhumain et dégradant que constitue la peine de mort. En lever de rideau de l’événement, les congressistes venus assister mardi soir à la projection du film Manners of dying ont pu suivre une rare conversation téléphonique avec l’emblématique condamné américain Mumia Abu-Jamal. 

Une première occasion parmi les nombreuses à venir pendant les trois jours de congrès d’écouter les pensionnaires du couloir de la mort, leurs proches et ceux des victimes de crimes, afin de toucher du doigt le surcroît de souffrance inutile que provoque la peine capitale.

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